Vous faites partie de ceux dont les idées fusent dans tous les sens ?
Votre esprit est un jeu de miroirs infinis où chaque idée engendre d’autres idées.
Et cela sans aucun répit ?
Cette capacité est le signe distinctif de la pensée en arborescence, souvent perçue comme un labyrinthe complexe.
Cela vous use. Parfois même vous fait souffrir. Vous aimeriez bien la mettre de côté dans certains contextes. Histoire de profiter un peu autrement de la vie.

Mais saviez-vous que cette pensée dans tous les sens recèle une incroyable puissance créative ?

Au fil de cet article, vous allez comprendre comment canaliser, structurer et vivre en harmonie avec cette forme de pensée foisonnante. Découvrir aussi les outils efficaces pour alléger votre quotidien et libérer votre potentiel créatif.

Mais ce n’est pas tout, je vous inviterai également à explorer comment ce foisonnement d’idées, loin d’être un fardeau, peut devenir votre atout le plus précieux.
Capable de donner une nouvelle dimension à votre vie.
Une vie bien plus riche de sens, et encore mieux alignée.

Bref, suivez-moi, car je vais vous montrer comment tirer pleinement parti de cette richesse. Au lieu de la vivre comme un fardeau à trimbaler toute sa vie…
Découvrez ainsi comment votre pensée atypique peut devenir le moteur de votre épanouissement.

Voici une feuille de route précieuse que je vous partage avec enthousiasme.

« Je pense trop » : l’état des lieux.

Combien de fois vous a-t-on reproché de trop penser ?
« D’avoir le cerveau en ébullition » ?
Combien de fois vous a-t-on dit de vous méfier ?
« Vous risquez de perdre votre interlocuteur. »
Combien de fois vous a-t-on montré des signes de fatigue devant vos idées tirées par les cheveux, trop complexes, trop originales ? Ces idées foisonnantes qui ne mènent nulle part.
« Les gens n’ont pas le temps pour ça voyons ! »
Combien de fois vous a-t-on invités à rester dans le cadre ? Ce fameux cadre…

Pourtant, il n’y a rien à faire. Des connexions entre vos idées, vous en avez. Et à la pelle.
Vous aimeriez peut-être faire autrement, mais vous n’avez jamais trouvé le mode d’emploi.

Le pire là-dedans ? Vous finissez par croire que ce n’est vraiment pas un cadeau.

Alors laissez-moi vous dire à quel point vous vous trompez. Et laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Laissez-moi vous faire comprendre qu’avoir une pensée en arborescence comme la vôtre est une des plus belles choses qui puisse vous arriver…

Comment savoir si on a une pensée en arborescence ? – Étape 1

Pour faire simple, si vous vous soupçonnez une pensée arborescente, vous pouvez avoir l’impression d’être victime d’ébullition mentale 🙂

Votre réalité

Pour faire simple, nuit et jour, dans chaque situation, vous avez du mal à canaliser votre mental foisonnant.
Vous êtes dépassé, voire envahi par vos idées.
Non, pas de répit, d’une idée découlent plein d’autres idées.
Et elles vous submergent. Non seulement par leur nombre.
Mais elles ont aussi la particularité de partir dans tous les sens.
D’où le nom « d’arborescences », comme les branches d’un arbre.

Et si vous voulez savoir à quelle point votre arborescence est étendue, il y a un test gratuit assez rigolo à faire.

  • Prenez une idée (n’importe laquelle), un papier et un crayon.
  • Vous allez ensuite lister les 10 idées qui vous viennent à la lecture de celle-ci.
  • Faites une pause dans cet article – lire la suite risque de biaiser votre test 🙂
  • Maintenant que c’est fait, analysez la suite des mots que vous avez écrits.
  • Si, en fin de liste, vous vous apercevez que les idées sont assez éloignées les unes des autres, vous avez certainement une pensée divergente assez prononcée.

Illustration du test

En gros, si l’idée de base était « préparer le repas » et que les idées d’après étaient -> « faire la liste de courses » -> « planifier les courses » -> « prendre les sacs dans la voiture… » vous avez un mode de pensée plutôt linéaire.
Si à l’inverse, vous avez eu comme enchaînement « préparer le repas » -> « trouver une recette asiatique » -> « voir le documentaire concernant « les zones bleues » sur Netflix » -> « demander à la voisine des recommandations de films » -> « penser à lui parler des poules dans son jardin »…
Ce mode de pensée vous emmènera bien plus loin que la pensée en séquences logiques.
Et c’est pour cela que certains préfèrent parler de pensée divergente.

1. Qui diverge, s’écarte de plus en plus à partir d’un point de départ : Rayons divergents.

Larousse

Un mode de raisonnement prédominant chez vous ?

Pour autant, on ne peut pas dire qu’il y ait un mode de pensée meilleur qu’un autre. Je reste persuadée, puisque la science n’a pas encore dit son dernier mot, que tout le monde raisonne différemment. Mais que chez certains des modes de pensée sont prédominants.

Et qui présentent certains avantages.
Comme le souligne l’éclairage apporté par Ecolhuma :

Cette pensée divergente se traduit […] à la fois par une grande capacité à produire des solutions de manière fluide, à alterner les types de solution (flexibilité) et à générer de nouvelles solutions.

Cet accès facilité à la pensée divergente […] n’est pas seulement lié à un accès important à des solutions mémorisées […], mais aussi une capacité à associer, à combiner des idées pour créer de nouvelles solutions, bien sûr dépendante de la capacité de stockage : plus un individu peut stocker des informations en mémoire, plus grand est le nombre d’associations possibles.

Petit bonus pour aller plus loin

Si vous voulez aller plus loin dans cette piste de réflexion, sachez que certains spécialistes tissent des liens entre le fait de penser en arborescence et l’hypersensibilité ou le haut potentiel. Pour cela Jeanne Siaud-Facchin apporte des éclairages assez intéressants.
Pour autant, n’en profitez pas pour ouvrir 23 nouveaux onglets captivants sur votre navigateur 🙂

Bref.
Revenons à la question qui nous anime ici :
Une fois que vous l’avez identifiée, que pouvez-vous faire de cette pensée divergente ?

Comment gérer sa pensée en arborescence ? – Étape 2

Penser en arborescence n’est pas un handicap. Bien au contraire.
Mais si vous ne savez pas comment gérer cela, peut-être que vous en souffrez.

Pas d’inquiétude, voici une bonne nouvelle !
Il existe des outils.
Peu connus, puisque les penseurs foisonnants ne courent pas non plus les rues.
(Ce n’est pas le modèle dominant on va dire).
Mais heureusement, les membres de cette drôle de tribu se sont triturés le cerveau pour nous proposer des méthodes particulièrement efficaces.

En voici 7 pour apprivoiser vos ramifications mentales !

1. La Mind map

Cet outil semble fourni avec une dédicace spéciale pour les arborescents ! 🙂
Il s’agit d’un diagramme visuel utilisé pour organiser les idées de manière non linéaire autour d’un sujet central, en utilisant des branches et des sous-branches pour représenter les concepts et les informations.

Cela ressemble à ça :

Cette image représente une mind map qui est un outil puissant pour représenter sa pensée divergente ou arborescente.


Ok, c’est bien joli, mais comment pouvez-vous vous approprier ce super outil ?

Rien de plus simple :

  • Vous prenez une feuille et vous notez votre idée au centre de cette carte mentale.
  • De ce centre, vous faites partir autant de chemins que vous avez de sous-idées.
  • Tous les chemins peuvent être représentés, même les plus saugrenus.
  • Et des parallèles peuvent être faits même entre les différentes routes.

Bref, que du bénef. Une fois que vous l’aurez testée, vous y reviendrez.
Et si vos premières cartes mentales sont assez brouillons, ne vous en faites pas. À force de pratiquer d’en réaliser, vous allez de mieux en mieux les maîtriser. Et les résultats vous satisferont de plus en plus.

Petit bonus numérique :

Il y a plusieurs sites sympas et gratuits qui vous proposent de les faire en ligne.
C’est encore plus simple, car chaque idée ou sous-idée peut être déplacée sur la carte.
C’est d’une facilité désarçonnante.

Je vous en conseille deux que j’ai testés et approuvés : Le site Mindomo qui propose de créer des cartes mentales potentiellement collaboratives et le site de Mindmeister. Il y en a d’autres également. Faites votre choix.

Et si vous voulez en savoir plus, mon prochain article sur le mind-mapping est en cours de rédaction 🙂 D’ailleurs si vous avez des questions, dites-le moi, cela me permettra d’apporter un éclairage à vos problématiques. Vous pouvez laisser un message en commentaire de cet article. J’en serai ravie.

2. Le Storytelling

Cette idée – ou du moins cette prise de conscience – je la dois à Damien Ricaut qui offre sur son blog de super conseils en storytelling.
Car il fait le parallèle entre storytelling et mindmapping.

Pour structurer sur papier votre pensée foisonnante, je vous conseille le mind mapping.
Pour structurer votre pensée foisonnante à l’oral, je vous conseille le storytelling.

Damien Ricaut

Et j’ai trouvé cela très inspirant.
Car, autant je connaissais le mind mapping et je l’utilisais régulièrement en sachant que c’était un outil particulièrement adapté pour moi.

Autant ce n’est qu’à la lecture de cet article (vraiment très chouette à lire) que j’ai pris conscience que j’utilisais pour le coup quotidiennement mais sans le savoir des astuces de storytelling pour me faire comprendre et avoir un discours clair et engageant.

Le storytelling en quelques mots :

Le storytelling consiste à raconter des histoires pour transmettre des idées, des émotions ou des messages d’une manière captivante et engageante.
Et comme le souligne si bien Damien, la trame de storytelling structure les informations en une séquence intelligible par un auditeur classique.

La où ma pensée en arborescence avait tendance à perdre mon interlocuteur, le storytelling a toujours été une béquille infaillible pour mener à bien bon nombre de mes conversations. Pour maintenir une structure simple. Dans laquelle je pouvais faire part de mes idées. Et qui permettait à mon interlocuteur de suivre toutes les ramifications de mes pensées.

Donc mon conseil, si vous aussi, vous avez tendance à manquer de clarté et vous sentir en décalage, utilisez le storytelling à fond les manivelles. C’est de loin la méthode la plus efficace pour être écouté et avoir un discours impactant. Ne vous en privez pas.
Et allez lire l’article de Damien 🙂

3. L’intuition

Celle-là, elle est plus dure à maîtriser mais vaut le détour.
Il y a tout un travail sur l’intuition de nos jours, et cela prendrait des heures et des heures pour en parler. Le potentiel de cette compétence semble infini et désarçonnant. Vraiment.
Je vous invite à aller voir le travail d’Alexis Champion si vous voulez creuser un peu plus le sujet.

Petit recadrage rapide sur ce qu’est l’intuition.

Préparez-vous à ouvrir des yeux tout ronds.
Je vous aurai prévenu.
Pour vous faire une idée de ce que c’est réellement, je vous invite tout simplement à regarder la première vidéo qui m’a embarquée sur le chemin de l’exploration de l’intuition.
C’est celle-ci.

Merci Laurent Gounelle !
(Ce n’est pas un auteur que je lisais beaucoup, mais dans ce témoignage je l’ai trouvé extrêmement pertinent et engagé).

Vous l’aurez compris, je ne rentrerai pas dans les détails. J’ai assisté à un stage d’initiation à l’intuition et je pourrai vous raconter mon expérience si vous les souhaitez dans un prochain article. Mais ici, je voulais surtout vous partager une piste de réflexion.

Et si votre pensée divergente nourrissait votre intuition ?

Parfois, c’est dans un champ disparate d’idées très éloignées que l’on peut voir surgir une intuition de génie. Et souvenez de ce qu’a dit Ecolhuma que j’ai cité plus haut : « Plus un individu peut stocker des informations en mémoire, plus grand est le nombre d’associations possibles. » Donc il va sans dire que plus vous allez apprendre, découvrir et nourrir votre cerveau de nouvelles informations et connaissances, plus vous serez en mesure de faire des connexions entre vos idées. Et ce serait dommage de vous en priver. Les idées créatives et originales sont de grande valeur et le cerveau en ébullition constante a statistiquement plus de chances d’en créer.

4. La prise de notes : trouvez votre propre système.

Car il va falloir réfléchir à la manière d’organiser tout ceci.

Cette photo représente une page de bujo.

En effet, selon moi, le point essentiel à traiter lorsque l’on souffre d’une pensée en arborescence, ce n’est pas le nombre d’idées qui vous assaillent, mais bien la structuration de vos idées.
C’est ce système qui fait défaut.
Il va falloir donc apprendre à gérer les informations et vos pensées.

Car oui, quand vous avez des bonnes idées, mais que vous êtes dans la douche ou en train de conduire, que vous n’avez pas le temps de les implémenter, que votre flux de pensées va trop vite et que vous en perdez aussi vite que vous en trouvez… Et bien je peux vous dire que c’est méga frustrant.

Sauf si vous avez pris la peine de trouver un moyen d’organiser votre pensée divergente. Car dans ce cas, vous pourrez en tirer tous les bénéfices.

Je n’ai pas dit pour autant qu’il fallait exploiter chacune de vos idées.

Je vous invite simplement à les structurer dans un système personnel qui vous convient, afin de pouvoir y revenir.
Un système adaptable dans lequel vous allez pouvoir organiser, structurer, trier et hiérarchiser.
De façon fluide et cohérente.
Histoire d’avoir un vivier d’idées qui vous permet de mener à bien vos projets.
De passer à l’action. Sans sombrer dans une idéation sans fin.
Ce système vous permettra de venir piocher les idées les plus adéquates, les plus pertinentes, en laissant au chaud celles dont vous ne vous servez pas encore.

Une autre bonne nouvelle ?
Il y a différentes façons de structurer ses idées.

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Mes deux préférées :

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Internet regorge d’explications, de méthodes et de templates.
La méthode la plus efficace pour vous existe. Et vous verrez, c’est un game changer.

Pour ma part, j’ai développé un système qui aujourd’hui me rassure et me permet d’accéder n’importe quand à n’importe quelle idée. Je suis en train de réfléchir à comment vous le présenter dans un article que je serai enthousiaste de vous partager.
Car structurer mes idées a littéralement changé ma vie, puisque cela a permis :

  • de diminuer mon stress,
  • d’alléger ma charge mentale,
  • de réduire mon degré de frustration
  • d’augmenter mon degré de satisfaction en pouvant enfin exploiter les nombreuses idées qui font ou ont fait pop-up dans ma tête…

5. L’aménagement de votre environnement : une clé sous-estimée

Un autre point tout aussi capital à ne pas louper.

A mon avis, la sobriété est une des plus grandes compétences que l’on peut développer. Surtout aujourd’hui. Dans un monde interconnecté, foisonnant, croulant sous les possessions matérielles, les sur-stimulations intellectuelles, sociales et autre… c’est vital de savoir prendre du recul.

Et si dans votre cerveau, cela bouillonne aussi, il faut savoir s’offrir du réconfort.

Les meilleures habitudes à adopter

Je vous conseille donc de diminuer toutes les sources de distraction.
D’écarter tous les stimulis (téléphones, notifications, mais également bazar sur le bureau 🙂 ).
D’avoir une jolie décoration inspirante mais pas trop stimulante.

L'importance d'un bureau sobre pour bien travailler et faire taire ses pensées divergentes.

Et de travailler sur l’environnement sonore :

  • vous pouvez être de la team « zéro bruit »
  • ou de la team « musique de fond requise ». Le « white noise » comme disent nos amis d’outre-atlantique ou « bruit blanc ». Ce sont des fonds sonores du type « chute d’eau » ou « souffle de vent » que vous écoutez en boucle en arrière plan. Cela vous coupe de votre environnement immédiat le temps de vous concentrer sur une tâche en particulier. Pour avoir testé, c’est redoutablement efficace.

Bref vous l’aurez compris.

L’idée c’est de vraiment prendre soin de tous ces paramètres pour éviter la sur-stimulation.
Votre cerveau a tendance à traiter toutes les informations et oui, cela ne vous aura pas échappé, mais ces infos donnent lieu à de nouvelles idées.

Exemples d’idées incongrues du quotidien qui vous parasitent

Vous voulez un exemple ?
Vous entendez un bruit derrière votre porte d’entrée, et vous vous demandez si ce n’est pas votre voisin qui cherche à vous joindre.
-> Cela vous fait penser qu’il faut que vous lui prêtiez le magazine qu’il vous a demandé.
-> En parlant de magazines, il faudrait d’ailleurs que vous fassiez le tri dans tout ce que vous voulez donner à Emmaüs….
-> En même temps si vous allez chez Emmaüs, il va falloir expliquer à votre frère pourquoi vous vous êtes débarrassé du cadeau qu’il vous a offert à Noël dernier.
-> D’ailleurs, le plus simple c’est de l’inviter à manger. Vous ferez une soupe phô. Depuis le temps qu’il vous le demande.
… Et voilà la machine à idées qui se remet en marche toute seule… aaaargh…

Cette femme n'arrive pas à canaliser son mental envahissant.

Alors oui, vous offrir un environnement calme-rassurant-relaxant-apaisant n’est pas un luxe mais une nécessité. Votre flux mental en sera diminué. Et c’est pas sorcier à comprendre, c’est mécanique dans ce cas-là. 🙂

6. Savoir « vraiment être focus » quand nécessaire : la méthode

Un des plus grands dangers avec un cerveau foisonnant c’est quand vous oubliez d’attribuer des degrés d’importance aux idées qui vous assaillent.

Les idées ne sont pas toutes aussi importantes ?

Non. Bien que par réflexe, on a tendance à considérer qu’elles sont toutes importantes.
Car, chacune individuellement, porte la promesse d’un projet enthousiasmant, d’accomplissement et de réalisation intéressante. Pourtant on vous a bien répété  » Plusieurs lièvres à la fois, tu ne courras point », non ? 🙂

Je vous explique.
Si vous prêtez la même attention à toutes vos idées, vous allez être à fond sur tous les sujets.
Et vous comprenez bien que ce n’est pas le nombre d’idées qui pose problème alors, mais la façon dont vous réagissez à toutes ces idées.
Car dans ce cas précis, tout ce que vous risquez alors, à vouloir tout mettre en place, tout réaliser, tout concrétiser sans système de hiérarchie, c’est de vous épuiser, de vous décourager, de vivre des échecs, et donc de finir par douter de vos capacités.

Le secret : accepter de laisser des idées sur le bas-côté

Donc, quand vous avez des pensées arborescentes, vous devez aussi vous engager à accepter que vous ne pouvez pas tout faire d’un coup.
D’où le système de structuration que je vous ai invité à mettre en place plus haut.
C’est littéralement votre garde fou.

Ensuite, une fois qu’elles sont toutes stockées dans un même endroit, libre à vous de piocher dans les idées qui vont vous rapprocher des objectifs que vous vous êtes fixés. L’une après l’autre.
Vous pouvez les pondérer également en fonction de leur capacité à vous aider à mener à bien le projet dans lequel vous vous êtes investi.
Entre trois idées nouvelles, vous sentez bien qu’il y en a une (plus que les autres) qui vous fera avancer plus vite sur ce projet ? Les deux autres sont intéressantes mais pas si pertinentes…

Pour faire simple :

Imaginez vos nouvelles idées comme de super outils.
Vous avez de la chance, votre boîte est pleine à ras bord.
Mais vous avez beau avoir une trentaine d’outils, vous n’avez que dix doigts.
Est-ce que vous allez pouvoir tous les utiliser d’un coup ? Non !

Et bien avec vos idées, c’est la même chose.
Accueillez le fait d’en avoir plus que nécessaire. Et ne vous précipitez pas dessus.
Sélectionnez avec soin celles qui vous permettront de réaliser votre projet le plus efficacement possible. Ou avec le plus d’enthousiasme.
Personne, si ce n’est vous, ne vous contraint à toutes les utiliser. Et ce n’est pas parce que l’idée a surgi dans votre cerveau qu’elle est forcément bonne à prendre, qu’elle doit forcément se concrétiser.
Parfois certaines idées sont là pour en faire naître d’autres. Et ce sont ces dernières qui seront réellement importantes.

Donc rappelez-vous, la prochaine fois que vous serez face à 36 idées enthousiasmantes.
Prenez les meilleures.
Vous avez le luxe du choix.
Et remerciez celles que vous ne retenez pas en les laissant filer.
De toute façon vous en aurez des nouvelles très bientôt 🙂

7. La pratique de la méditation ou la recherche de l’état de flow.

Oui, vous m’avez vue venir.
Je ne pouvais pas parler de la gestion des pensées divergentes sans mentionner la méditation.
On nous le rabâche tellement constamment 🙂

La pratique de la méditation : votre meilleur allié

Je dois avouer que la méditation a cela de chouette que, bien pratiquée, elle vous aide réellement à faire le vide.

Je ne suis pas une grande fan de cette pratique (pour l’instant) mais les rares fois où j’ai touché du doigt cet état d’apaisement mental, cela m’a vraiment fait du bien.
Alors, voilà, je vous le dépose là. À vous de le tester ou pas.
Car faire de la méditation pour faire de la méditation, cela ne présente pas un grand intérêt.
Mais si vous abordiez cette activité pour mieux canaliser votre fameuse pensée divergente, cela vaudrait le coup de vous y essayer non ? Au moins pour un temps ?

Le sport ou les passions créatives pour entrer en état de flow

De mon côté, je préfère faire du sport ou des activités manuelles qui me passionnent (cela peut être purement créatif, mais vous pouvez aussi intégrer le travail du bois, le jardinage…).
Je rentre alors dans des états de flow qui coupent assez nettement mes flux de pensée non-stop.

Et les pauses dans tout ça ?

À côté de cela, je vous conseille bien évidemment de vous accorder des pauses très régulièrement. Histoire de calmer la sur-chauffe cérébrale.
Oui vous avez bien lu. Des pauses régulières.
Et je compte sur vous. Pour ne pas « juste lire », mais l’implémenter réellement dans votre routine.
Le plus simple ? Prenez votre agenda, et notez immédiatement les prochaines pauses que vous voulez vous octroyer. Notez également ce à quoi vous allez occuper votre temps. Allez, un truc fun. Pour de vrai !

3ème étape – comment exploiter votre intelligence en arborescence ?

Maintenant que vous avez quelques outils en main pour ne plus vous laisser débordé par votre pensée élastique, on arrive dans le coeur du sujet. À savoir, pourquoi finalement est-ce un fabuleux potentiel et comment l’exploiter ?

Laissez-moi vous raconter une petite histoire. Attention, je suis quelqu’un d’assez engagée 🙂

J’ai comme vous pris conscience à un moment de ma vie du fardeau qu’était la pensée divergente.

Je ne vous refais pas tout le topo, mais les reproches, les fameux « conseils » pour ralentir, les haussements de sourcils et les interruptions constantes ont fait partie de ma vie de mon plus jeune âge jusqu’à la trentaine.

Comment je me sentais face à tout cela ?
Sans surprise.
Frustrée, en manque de sens, assoiffée de plus de richesses, une furieuse envie de changer le monde…
Et toutes ces idées dans ma tête qui se percutaient, parce que je lisais sans cesse sur de nouveaux sujets, de nouvelles façons d’appréhender les choses, les découvertes des neuro-sciences.
Bref, le monde a de la magie à revendre et j’avais l’impression de ne pas pouvoir en profiter, de devoir « trouver ma place », devoir ne pas faire de vague et devoir me restreindre.

Aïe aïe aïe.

Heureusement pour moi, dans ma vie perso, j’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes.

Mais dans la vie pro. Catastrophe. J’ai choisi par réflexe salvateur de travailler pour ceux qui avaient de belles valeurs et l’envie de proposer du sens fortement verrouillées à leur chevilles : Oxfam, Ethiquable, l’éducation nationale… Mais peu importait le contexte, j’étais très souvent freinée par une nécessité de me fondre dans des cadres trop contraignants pour moi. Trop simplistes, qui manquaient de créativité, et qui me donnaient l’impression surtout de ne pas pouvoir déployer mes ailes à leur juste envergure.

Vraiment cette impression d’être toujours limitée. Et j’en souffrais réellement. Était-ce irrémédiable ?

C’est alors que j’ai décidé de prendre les choses à l’envers.
Au lieu de mettre en avant mes compétences pour répondre à des exigences données (comme en entretien d’embauche : « quelles compétences vais-je pouvoir exposer pour coller à ce qu’on me demande ? ») j’ai entrepris de réfléchir autrement.

Quelles sont mes forces et dans quel domaine seront-elles le mieux exploitées ?

Au lieu de pallier mes faiblesses, j’ai investi dans mes forces. Vous savez, ce qui vous paraît inné, mais qui ne l’est pas. Encore faut-il les connaître.
Et si vous ne connaissez pas encore vos talents, les vrais, je vous invite sans réserve à aller faire ce test : il est inestimable. Payant mais tellement révélateur. Vous pouvez aussi acheter le livre qui vous fournit un code unique pour passer le test en ligne (ne l’achetez pas d’occasion pour le coup…). Le site est en anglais, mais le test peut se paramétrer en français.

Et lorsque j’ai décidé de regarder de plus près mes forces et mes talents. Je me suis trouvé nez à nez avec ma pensée divergente. Elle a en effet surgi. Avec force. Revancharde et fière de pouvoir m’asséner que depuis tout ce temps elle était un talent que j’avais essayé d’étouffer.

Et les valeurs dans tout ça ?

J’avais aussi développé un profond besoin de m’aligner avec mes valeurs.
Déjà, être maman de quatre enfants, pour garder un poil d’optimisme dans le monde qui se dessine, ça demande toute une énergie mentale…
J’en étais à un stade où il ne m’était plus possible de continuer à jouer un faux self dans le monde professionnel.
Je ne voulais plus juste gagner ma vie. Je ne voulais plus juste payer mes factures. J’avais un désir profond d’apporter réellement de la valeur autour de moi. Et en retour être justement rétribuée pour cela.

Je vous avais prévenu, c’est un véritable renversement de paradigmes.

J’ai fait sauter toutes mes croyances limitantes. Et je suis partie à la recherche de réponse.

Et TADAM… roulement de tambours.

J’ai eu la grande joie de trouver une réponse à mes questionnements.

L’entrepreneuriat : un terrain de jeu à la hauteur de votre pensée divergente.

Car au gré de mes pérégrinations, je suis tombée nez à nez avec « l’entrepreneuriat ».

Formule magique qui m’avait complètement échappée pendant toute ma scolarité.
Qui ne m’avait jamais séduite puisque je ne m’étais entourée que de fonctionnaires ou de salariés.

L’entrepreneuriat.
Je n’y avais jamais réfléchi.
Je croyais que c’était pour les autres. Pour les familles d’entrepreneurs sur quinze générations.
Des gens qui avaient de brillantes idées et des compétences innées en business.

Mais que nenni.

L’entrepreneuriat, c’était fait pour moi.
Car l’entrepreneuriat offre un terrain de jeu infini sur lequel je peux tester mes idées.
L’entrepreneuriat me permet d’apprendre, de construire, de collaborer avec des gens tout aussi enthousiasmants que moi.

L’entrepreneuriat me permet d’être en accord avec l’idée de responsabilité que je me fais de la vie d’adulte. Un entrepreneur doit trouver des solutions, des idées nouvelles, des façons originales de se démarquer.

Bref, quand on est entrepreneur, vous l’aurez compris, avoir une pensée divergente est une vraie force.

  • Vous allez pouvoir apporter une solution originale dans un monde sans goût.
  • Vous allez trouver auprès de vos clients de coeur des personnes qui vous ressemblent, qui partagent vos valeurs, votre vision.
  • Vous allez gagner en confiance en vous. Assumer votre différence.
  • Vous ne ferez plus de compromis avec vous-même/
  • Vous ne dérangerez plus. Au contraire, vous allez inspirer d’autres personnes.
  • Vous allez vous mettre au centre de votre éco-système.
  • Vous allez rayonner et offrir cette valeur si originale que vous avez mis des années à peaufiner.
  • Vous allez être heureux et rendre les autres heureux.

Je vous avais prévenu, c’est assez engagé.
Mais c’est profondément ce que je pense.

Ma pensée divergente m’a sauvée, car elle m’a empêché, à de nombreuses reprises, d’être acceptée dans un cadre, un système qui aurait fini par me rendre complètement terne. Elle m’a poussée dans mes retranchements, et m’a obligé à me poser les bonnes questions.

C’est à votre tour de vous interroger.

À quel point est-ce que vous êtes convaincu que vous pensez trop pour être heureux ?
À quoi point essayez-vous de vous adapter à un cadre, un système qui emprisonne vos réelles capacités ?
Voulez-vous arrêter de penser ? Ou souhaitez-vous vous construire une vie aussi riche que votre arborescence peut vous permettre d’atteindre ?
Et si c’était le moment de faire de votre pensée foisonnante un de vos plus précieux atouts ?

Le monde en a besoin.
Vous allez devenir un super vous.
Vous allez faire des supers choses.
Décidez-le maintenant.

Le reste est superflu.
Vous n’avez pas encore d’idée d’activité à créer ?
Vous trouverez. J’en ai pas le moindre doute.

Ce n’est pas ce qui manque 🙂

Et si le cœur vous le dit, je serai heureuse de vous accompagner sur ce chemin si enthousiasmant.

Voilà. En espérant que ce partage vous permettra de vous réconcilier et d’embrasser pleinement cette facette de votre personnalité qui fait de vous un être si riche et plein de ressources.

Dites-moi en commentaire si l’idée de l’entrepreneuriat vous a déjà effleuré 🙂

À très bientôt,

Perrine





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